Bonjour à tous !

Un post qui change de mes habitudes de blog, mais je partage régulièrement sur Instagram en story des photos de mes brioches, et à chaque fois quelqu'un me demande ma recette, alors la voilà !

La brioche et moi c'est une grande histoire d'amour, c'est d'ailleurs ma maman qui m'a donné cette recette. Je l'ai un peu adaptée à mes goûts, et je la trouve si bonne que c'est un petit peu mon réconfort du dimanche, manger une bonne brioche et savoir que j'en aurai au petit dej du lendemain, avant d'aller au travail.

Allez, assez de blabla, place à ...

La recette de la Brioche parfaite.

Ingrédients :

• 750g de farine (plus elle est fine, plus la brioche gonfle, alors je privilégie de la Tipo 00/T45)
• 1/2 bloc de levure fraiche ou 3 c à café de levure de boulanger déshydratée.
• 100 mL de lait
• 5 c à soupe de sucre
• 1 pincée de sel
• 320 g d’œufs (entre 5 et 7 œufs selon les poules !)
• 1 (ou 2) bouchons de rhum (ou fleur d'oranger)
• 300g de beurre
• si on veut pimper sa brioche : des pépites de chocolat, des morceaux d'oranges confites, des pralines, des perles de sucre...

Déroulement :

1. Pétrissage et pointage
   
   Dans le bol du robot, mettez la farine, le sel, le sucre, le sel et le lait préalablement tiédi.
   
   

   

   
   Si vous utilisez de la levure déshydratée (qui a l'avantage de se conserver des mois !), vous mettez dans un bol le lait tiède et la levure, vous la laissez s'activer une dizaine de minutes puis vous ajoutez à la farine et autres.
   
   

   

   Commencez à faire tourner à vitesse lente.
   

   

   
   Mélangez les œufs et le rhum (ou fleur d'oranger) dans un cul de poule, puis ajoutez-les progressivement dans le bol du robot.
   Augmentez la vitesse du robot à vitesse moyenne.
   

   

   Faites tourner environ 5-10 min jusqu'à ce que la pâte s'agglomère.
   Si vous voulez ajouter des pépites de chocolat, des fruits confits, des pralines ou autres gourmandises, c'est maintenant !
   

   

   Pendant que la pâte tourne, préparez le beurre.
   

   

   Coupez-le en petits cubes.
   

   

   Ajoutez petit à petit le beurre, en plusieurs fois (j'ajoute en 5-6 fois), en veillant à ce qu'il soit bien incorporé à chaque fois avant d'en ajouter de nouveau.
   

   

   La pâte devient nacrée et filante au bout de 12-15 minutes.
   

   

   

   Laissez la pâte reposer à température ambiante (20-25 °C) pendant environ 2h. Elle doit doubler de volume (c'est le pointage)
   Je la couvre d'un couvercle pour ne pas qu'elle sèche en surface.
   Je vous montre ci-dessous la pâte avant et après pointage.
   

   

   

2. Repos et façonnage
   

   

   Dégazez la pâte avec le poing, couvrez-la (j'utilise un couvercle plutôt que du film étirable) et mettez-la au frigo pour toute la nuit
   (ou au minimum 2h si vous êtes pressé).
   

   

   Au bout de ce temps, sortez la pâte du frigo,  abaissez-la au rouleau, pliez la en 3 et recommencez dans l'autre sens.
   
   et maintenant on va jouer car c'est l'étape du façonnage !
   

   

   A vous de choisir ce que vous préférez, la quantité de pâte préparée convient pour deux belles brioches.
   J'utilise généralement un grand moule à cake et un moule à savarin, parce que c'est ce qui convient le mieux à la quantité de pâte chez moi, mais à vous de voir en fonction de vos plats.
   

   

   Vous pouvez tresser la pâte (en la divisant en 3, 4 ou 6 selon la tresse que vous voulez faire)
   

   

   

   Vous pouvez la diviser en pâtons que vous allez rouler sur eux-mêmes.
   

   

   Vous pouvez tout simplement la diviser en pâtons que vous allez bouler avec la main.
   

   

   Il faut juste penser qu'elle va encore grossir, donc ne prenez pas un moule trop petit.
   

   

3. Pousse et cuisson

Maintenant on va laisser lever la pâte à température ambiante entre 1h30 et 2h. C'est la pousse.
Voilà des photos pour vous montrer la taille de la brioche (avant la pousse, après la pousse et après la cuisson).

Pour la cuisson, faites cuire environ 25-30 minutes à 180°C.
Je ne mets pas de dorure car je n'aime pas le goût que ça donne à la brioche, mais vous pouvez le faire évidemment (surtout si vous voulez ajouter des perles de sucre sur le dessus, ça colle mieux avec une dorure, auquel cas je le fais avec un peu de lait mélangé à du sirop d'agave plutôt qu'avec de l’œuf)

La cuisson dépend beaucoup de la taille et de la puissance de votre four, donc pour la première fois, surveillez bien la cuisson.
A mi-cuisson j'ai pour habitude de mettre du papier d'aluminium sur les brioches pour ne pas qu'elles crament (mais surtout ne pas le mettre dès le début de cuisson, j'ai déjà essayé sans réfléchir, mais ça empêche la levée de la brioche, une vraie cata !).
Je n'aime pas trop utiliser de papier d'aluminium mais pour la brioche, je n'ai pas trouvé encore d'alternative. Du coup je limite son usage en réutilisant le même papier d'une fois sur l'autre.

Et voilà, il n'y a plus qu'à démouler et à attendre que ça refroidisse (si vous avez le courage d'attendre !)
Généralement je fais la brioche le samedi matin, je la fais reposer dans la journée au frigo et vers 17h je m'occupe du façonnage et du pointage.
Je la cuis dans la soirée comme ça elle refroidit tranquillement pendant la nuit, et on la dévore le dimanche matin.

Vous avez vue cette mie filante ? ♥_♥

La quantité de pâte est importante, mais quitte à prendre le temps de faire de la brioche, j'aime en avoir pour plusieurs jours. Les enfants en raffolent avec un peu de confiture dessus, moi je l'aime comme ça, nature, je la trouve assez sucrée pour se passer de tartinage.
Si vous voulez, vous pouvez mettre moins de sucre dans la pâte (ma mère n'en met que 3 cuillères à soupe), surtout si vous choisissez de rajouter des fruits confits ou des pépites de chocolat.

Voilà, ça fait des mois (voire des années !) que je voulais faire cette article de blog (pour preuve, certaines de ces photos ont été prises quand j'étais enceinte de ma fille, il y a 3 ans !), je me suis enfin motivée !

Si vous testez la recette, n'hésitez pas à me le dire en commentaire, ça fait toujours plaisir :)
Et si vous avez des questions, comme d'habitude, n'hésitez pas à les poser, j'essaierai de vous répondre au mieux ♥

Très bon dimanche à tout.e.s

♥ Bises ♥

Chloé

J'ai presque fini avec le sujet "10 ans de mariage", promis ! ;)
(pour rappel, ici le faire-part, ici les cadeaux pour les invités et ici les nappes teintées à l'indigo !)

Aujourd'hui on s'attaque à la couture : ma robe !

Il y a 10 ans, j'avais déjà  une robe très colorée (fushia !), et cette année je n'ai pas dérogé à ma passion pour le multicolore, le flashy, le qui-en-jette.

Je suis tombée sur une publication de Léontine la Marmaille, où elle portait une robe dans ce merveilleux tissu, et ni une, ni deux, je me suis empressée d'en commander 2 mètres chez Coocool Mercerie.

Je ne connaissais pas cette mercerie en ligne, mais je n'ai maintenant que du bien à vous en dire : les tissus sont très originaux, la plupart ont un label écolo, et il y a de la couleur ! Bref il n'en faut pas plus pour me séduire.

Le tissu que j'ai choisi est du tencel (même tombé et rendu que la viscose mais beaucoup plus écolo !!) de Nerida Hansen, il est fabriqué en petites quantités pour éviter les surplus.

Pour le patron, j'ai utilisé Myosotis de Deer and Doe, que j'avais déjà cousu pour me faire une robe il y a 2 ans.

J'adore ce patron, les manches très amples, le confort absolu de cette robe, et puis ces couleurs ! (et en plus il a des poches !)

Je l'ai mise le jour de ma rentrée avec mes petits élèves de maternelle, et j'ai pris les photos en rentrant le soir (merci le Doudoucha de jouer les photographes !)

Je vous mets quand même des photos prises le jour de notre anniversaire, mais forcément on voit moins la robe ;)

Mon amie d'enfance qui est une couturière hors paire m'a proposé le matin même de bidouiller un teeshirt du chéri pour qu'on soit assortis !

J'adore le rendu, simple mais efficace (il y a aussi un petit cœur dans le dos)

Et voilà !

Je pense finir cette série au prochain article pour vous montrer quelques petites déco et notre dessert si ça vous dit :)

J'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire je vous lis toujours avec bonheur, même si je suis un peu lente pour répondre ♥

Très bonne fin de journée,

♥ Bises ♥

Chloé

Bonjour tout le monde !

Je continue sur ma lancée de posts "anniversaire de mariage" (si vous avez manqué les publications précédentes, je vous montrais ici le faire-part, et là le cadeau fabriqué pour nos invités).

Ma sœur m'avait offert à Noël un kit pour tester la teinture à l'indigo.
Ça me donnait envie depuis longtemps, me fascinait même, et je n'avais pas osé franchir le pas plus tôt.

Finalement, l'envie de faire des nappes jolies pour nos 10 ans de mariage (et les réutiliser par la suite en nappe ou en tenture pour le canapé) m'a permis de me lancer.

Il existe plusieurs façons de faire de la teinture à l'indigo (la cuve à la chaux, au fructose, à l'hydrosulfite...) avec des avantages et des inconvénients pour chaque, mais ma sœur m'avait offert un kit de teinture à l'hydrosulfite, qui était présenté comme adapté aux débutants.

J'ai eu du mal à me lancer car ça avait l'air très complexe, minutieux, j'avais l'impression qu'on pouvait tout ruiner en un rien de temps, qu'il fallait être exact et en même temps bien réussir à identifier la bonne couleur de la préparation tout en maintenant la cuve à 50°C sinon ça ne marche apparemment pas, mais attention pas trop chaud sinon l'hydrosulfite fait des trucs dangereux.... tout ça avec beaucoup de mises en garde, des explications très vagues, pas de photos de ce qu'on doit obtenir dans la notice...  Bref, autant le cyanotype c'est très simple, autant la teinture à l'indigo, faut vraiment avoir envie pour se lancer !
(et désolée d'avance de mon manque de précision pour les termes techniques, vous trouverez des articles plus précis et mieux sourcés que le mien si besoin !)

Je ne vous explique pas tout le principe qui est complexe, vous l'aurez compris, mais en gros on fait une solution mère qu'on va laisser réduire (ça sent super mauvais), puis qu'on va ajouter ensuite dans notre cuve de teinture.

On fait en sorte de faire entrer le moins possible d'oxygène dans la solution car c'est lui qui permet à l'indigo de virer de couleur.

Ce que j'ai aimé énormément avec cette technique, c'est les différents motifs qu'on peut créer avec la technique du shibori : on place des ficelles, des élastiques à des endroits précis du tissu pour laisser des zones non teintées et créer des motifs.

J'ai utilisé le livre des teintures végétales de Camille Binet-Dézert pour les idées de pliages, il est top !

On mouille son tissu au préalable pour que les fibres puissent bien prendre la couleur, on fait entrer délicatement le tissu dans la cuve et on laisse quelques minutes. On va ensuite sortir le tissu de la cuve et l'exposer à l'air pour qu'il s'oxyde et que la couleur apparaisse. Ensuite on recommence si on veut une couleur plus foncée : trempage dans la cuve, oxydation à l'air, etc... (ensuite on rince quand on est satisfait de la couleur)

Le tissu vire du jaune-verdâtre au bleu indigo quand il s'oxyde.

En pratique, après un trempage de 10/15 min et une oxydation, j'ai trouvé le résultat assez foncé et absolument magnifique, magique, bref j'étais hyper contente de moi !

Ce que je ne savais pas, je n'y avais pas pensé, mais en séchant, le tissu est beaucoup plus clair que prévu. Le rendu est quand même chouette, mais ce n'est pas forcément ce à quoi on s'attend quand on pense à l'indigo !

Du coup avec mon kit, j'ai teinté énormément de fibres (bien plus que le kilo qui était préconisé de teindre avec la quantité de poudre, j'ai du en teindre 4 fois plus !), mais parce que le résultat est très clair. Si on veut plus foncé, on fait plus de trempages et on teinte moins de tissu.

J'adore vraiment le rendu des différents pliages, je les trouve tous uniques et magiques.

J'étais tellement euphorique en dépliant les tissus et en découvrant les effets produits, c'est encore mieux que d'ouvrir ses cadeaux un matin de Noël quand on a 5 ans je crois !

Voilà le rendu des couleurs une fois le tissu séché :

C'est beaucoup plus clair que ce à quoi je m'attendais mais au moins ça tient très bien au lavage et le rendu est toujours celui-ci au bout de plusieurs machines.

J'ai essayé aussi de teindre une jupe que j'avais cousue dans un vieux drap blanc taché pour faire une toile pour un déguisement, au final ça me fait une jupe couleur jean que je trouve super chouette et que j'ai porté pendant l'été.

J'ai aussi teint de la laine de nos moutons, la laine est une matière qui prend très bien les teintures végétales et effectivement le rendu est magnifique, même avec un seul bain.

Je vous laisse comparer avec les fibres pas naturelles que j'ai aussi teintées (les fibres sur le côté gauche de la photo), la couleur est bien différente !

Nous avons aussi essayé de teindre un vieux drap qui avait une couleur bleue pâle au départ, surprise en sortant de la cuve, le tissu était devenu rose ! Cela devait être du aux colorants utilisés dans la teinture de départ, c'est passé après oxydation et rinçage.

Bon au final, après avoir beaucoup paniqué à l'idée de faire ça (j'ai même profité d'une journée où les enfants étaient chez mes parents pour qu'on puisse faire ça avec le Doudoucha sans être dérangés et pour pouvoir être concentrés au max, et j'ai relu la notice environ 40 fois pour être certaine d'avoir compris !), c'était beaucoup moins compliqué que prévu, il n'y a pas eu de raté ou de tissu qui ne s'est pas bien teint et j'ai bien l'intention de recommencer quand je pourrais, en teintant plus fort les tissus pour avoir une belle couleur indigo !

Le rendu est quand même très chouette, on a eu une belle table de buffet avec ces nappes, et j'ai même utilisé un des draps teints pour faire un coin photo souvenir !

♥

J'espère que cet article de blog vous a plu et vous donnera envie de vous lancer, n'hésitez pas si vous avez des questions sur cette technique, je ne suis absolument pas experte (comme vous avez pu le constater si vous m'avez lue !) mais je me ferai une joie d'essayer de vous répondre !

Belle soirée,

♥ Bises ♥

Chloé

Bonjour tout le monde !

Je continue sur ma lancée d'articles pour nos 10 ans de mariage. Après le faire-part, voilà le petit cadeau que nous avons offert aux invités.

Un marque-page fleuri, pour rester dans l'esprit de l'invitation.

J'ai pris un papier aquarelle de super qualité, j'ai dessiné un quadrillage dessus, puis j'ai appliqué la solution pour cyanotype.

Ensuite je suis partie chercher des plantes au jardin. Je privilégie les petites branches, les choses avec des petits détails, plutôt que les grandes feuilles pleines qui vont faire juste du blanc à l'impression.

J'agence le tout sur la feuille, parfois ça dépasse sur le marque-page d'à côté mais ça me plait comme ça.

Une plaque vitrée sur le dessus pour bien maintenir les végétaux,

Et on laisse exposer au soleil une dizaine de minutes.

Ensuite je rince bien dans une bassine.

J'adore comparer le avant et le après.

Et voilà, il n'y a plus qu'à faire sécher, à découper soigneusement tout, et à tamponner la date au dos pour se souvenir
(c'est le même tampon que pour les faire-part !)

Nous les avons installés sur une table avec un appareil à photos instantanées que les invités ont collées dans un cahier avec un petit mot souvenir pour nous.

Spéciale dédicace à mon amie d'enfance (30 ans qu'on se connait ! ♥) qui m'a gentiment trouvé tous les jeux de mots pour les pancartes !

Voilà, j'espère que ça vous plait, la prochaine fois je vous montre un autre procédé que j'ai testé cet été (et oui, ça a encore un rapport avec notre anniversaire de mariage !)

Belle journée à tous,

♥ Bises ♥

Chloé

Notre première rencontre créative au Terrier, c'était en 2016...

6 ans ! Ah il s'en passe des échanges merveilleux et magiques à chaque fois qu'on se retrouve !

Bon, la première année, on avait dit "rencontre gravure sur gomme", et puis au fil des années, nos rencontres se transforment et on expérimente des choses nouvelles à chaque fois !

Cette année j'avais préparé des feuilles de cyanotype pour que les copines essaient.

J'avais adoré l'expérience et j'avais envie de partager ça avec elles.

On a testé plusieurs choses, sur tissu, sur papier calque, sur carton, avec des lettres découpées...

J'ai tenté un dégradé en masquant une partie de ma feuille avec un carton et en le déplaçant de temps en temps pendant l'exposition.

J'adore le rendu, on dirait une montagne dans la brume, non ?

On a aussi expérimenté le fonctionnement de cette vieille cardeuse à balancier.

Depuis que nous avons des moutons, et donc de la laine, nous voulions trouver quoi en faire. Et le Doudoucha a dégoté cette petite merveille pour une trentaine d'euros sur le bon coin l'an dernier (et la vendeuse nous a même donné plusieurs kilos de laine en plus !)

Nous n'avions jamais essayé de l'utiliser, alors je me suis dit que c'était la bonne occasion. J'ai donc lavé un peu de laine quelques jours avant.

Et ce weekend, tout le monde s'est essayé à carder, les enfants comme les adultes !

C'est parfait pour écharpiller la laine (d'ailleurs après vérification, je crois que ça s'appelle aussi une écharpilleuse à laine !), c'est à dire démêler les amas de laine lavée.

On s'est beaucoup amusés à s'en servir, maintenant, soit je la garde telle quelle pour faire du feutrage, soit je trouve des peignes à carder et un fuseau pour essayer de la filer. (devinez ce que je vais faire ?...)

On a également tenté avec les filles qui sont restées un peu plus longtemps, de faire de la teinture végétale. On voulait partir au départ sur de l'indigo (j'ai eu un kit à Noël dernier), mais en lisant et relisant et re relisant le mode d'emploi, je me suis dégonflée, je trouve ça super technique et très complexe (surement parce que je n'ai jamais essayé et que je n'ai jamais vu quelqu'un faire), du coup je pense que je testerai au calme toute seule.

Du coup nous sommes parties sur la teinture aux pelures d'oignons. J'avais vu les explications dans le livre de Camille Binet, et je stockais depuis plus de 2 ans dans un bocal des pelures d'oignons séchées.

Nous les avons faites cuire dans une casserole pour en extraire les pigments, puis on y a trempé nos tissus.

On s'est amusées à faire des motifs shibori et le résultat est plutôt très chouette, vous ne trouvez pas ?

J'ai aussi teinté un peu de la lainée cardée le matin, ça fait une jolie teinte moutarde.

Voilà pour notre petit weekend créatif entre copines.

La photo ci-dessous résume bien le weekend : des créations, du joyeux bordel et des bonnes tomates du jardin ♥

J'ai déjà hâte qu'on remette ça bientôt, une session en janvier, quand le moral est au plus bas et que la créativité est dans les chaussettes, ça devrait rebooster tout le monde :)

♥

Encore merci les filles, Delphine, Inès, Géraldine et Sandrine d'être venues nous rendre visite au Terrier ! Et les absentes, rendez-vous en janvier ♥♥♥

Je vous souhaite une belle soirée et je reviens super vite, j'ai pleiiiin de choses à vous montrer !

♥ Bises ♥

Chloé